terminé, ée
part. passé (tèr-mi-né, née) de terminer
- 1Borné, limité.
Par ce bruit je vous ai donné Un renom, qui n'est terminé Ni de fleuve, ni de montagne
. [Malherbe, VI, 4] - 2Terminé de, se dit d'une couleur qui est terminée par une autre.
Les pennes de la queue noirâtres, terminées de jaune
. [Buffon, Oiseaux]Traits, contours terminés, traits bien arrêtés, qui n'ont rien de vague, d'indécis.
Des images faibles et mal terminées
. [Buffon, Histoire naturelle générale et particulière]Une de ces peaux [des léopards] coûte huit ou dix louis, lorsque le fauve en est vif et brillant, et que les taches en sont bien noires et bien terminées
. [Buffon, Quadrupèdes] - 3Achevé, fini.
Dès lors on admira ce règne fortuné, Et commencé trop tard et trop tôt terminé
. [Voltaire, La Henriade]
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4Qui a reçu les dernières retouches, en parlant d'une oeuvre d'art.
Ses dessins, qui sont autant de petits tableaux très terminés. [P. Mariette, dans J. DUMESNIL, Hist. des amat. franç. t. I, p. 272]
nm L'orfévrerie, dont les détails et l'exécution exigent d'ailleurs un grand terminé et une grande propreté
. [De Caylus, dans Mém. inéd. sur l'Acad. de peint. publiés par P. Dussieux, t. II, p. 74]
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